Savoir-faire

La lingerie française a derrière elle, une culture, un patrimoine, et surtout, un savoir-faire unique et exemplaire.

Un savoir-faire unique

La lingerie française a derrière elle, une culture, un patrimoine, et surtout, un savoir-faire unique et exemplaire. AUBADE, CHANTELLE et PASSIONATA, EMPREINTE, MAISON LEJABY, ANTIGEL, ANTINÉA, EPRISE, EPURE, LISE CHARMEL, LOU, LOUISA BRACQ, IMPLICITE et SIMONE PÉRÈLE, sont toutes dotées d’un fort potentiel créatif.

En permanence, elles doivent étonner, susciter le désir, pressentir les tendances tout en imaginant des coupes nouvelles, séduisantes et confortables qui répondront aux envies des femmes avant même qu’elles ne soient formulées.

Dans un univers fortement concurrentiel, il est impératif d’avoir une maîtrise absolue de tous les facteurs techniques, mais il faut aussi avoir une longueur d’avance sur la mode. La recherche, l’innovation et l’anticipation ont toujours été, et seront toujours pour le secteur de la Lingerie, des gages de réussite.

Une implantation française

Les ateliers de conception des adhérents de Lingerie Française sont tous situés en France et cette implantation peut être fort ancienne. Aubade est née d’une société créée par le Dr Bernard en 1875. Chantelle vit le jour un an plus tard. Empreinte naquit en 1946 et Simone Pérèle en 1948 !

Toutes ces marques ont connu des périodes de prospérité, des moments euphoriques pendant lesquels la lingerie avait le vent en poupe mais aussi d’autres moins glorieux... Toutes ont su s’adapter à la mondialisation et aux évolutions du marché. Une chose est certaine : leur savoir-faire est incomparable et c’est un capital inestimable !

Des lignes mythiques

Chaque marque crée au minimum deux collections par an, dont chacune comprend au moins dix lignes différentes. Certaines sont devenues mythiques : qui a oublié Miss Top ou Liberty de Maison Lejaby, Sunlight, Andora et Épure de Simone Pérèle? Qui n’a en mémoire Miss Lou ainsi que les modèles en filet de cette marque? Quant aux lignes Bahia d’Aubade, ou Melody d’Empreinte - des soutiens-gorge sans couture en dentelle moulée au dessin de fleur placée - elles continuent de faire parler d’elles…

Les best-seller - l’Agrafe Cœur et le String minimum d’Aubade, le Sole Mio ou le Pétale de Simone Pérèle, le modèle Africa de Chantelle - sont susceptibles de se répéter d’une collection à l’autre. Mais les marques ne peuvent se contenter de les reproduire à l’infini. Il leur faut INNOVER. Or, le consommateur ignore que plus de dix-huit mois sont nécessaires pour élaborer un nouveau modèle de soutien-gorge : on expose rarement les dessous des dessous!

L'art du corsetier

S’agissant de modèles "traditionnels", l’art du corsetier consistera à concevoir et, par la suite, à ajuster avec une précision millimétrique les vingt à trente pièces qui constituent un soutien-gorge.

Et tout serait beaucoup plus simple s’il n’y avait une multitude de matières qui proviennent d’autant de fournisseurs différents : de la dentelle de Calais, de la broderie de St Gall, du tulle, des rubans, des gros grains, des agrafes, du coton, de la soie, des matières élastiques d’avant-garde en provenance des cinq continents…

Il en résulte d’insoupçonnables problèmes de teinture : pour chaque pièce, il faudra vérifier la conformité de la couleur par un contrôle visuel très attentif ou une savante colorimétrie effectuée à l’aide d’un spectrocolorimètre.

La recherche du confort

Outre la couleur, il faudra veiller à l’élasticité et à la tension de chaque matière, car le moindre composant influe sur le confort final de la consommatrice. Rappelons enfin que la lingerie est la première enveloppe de la peau, en contact direct et permanent avec elle.

Il convient donc de tester "dermatologiquement" toutes les matières pour qu’elles ne contiennent aucune substance allergène ou cancérigène… Jadis, la corsetière était face à sa cliente.

Aujourd’hui, les intervenants sont multiples et, de l’idée première jusqu’au moment où la consommatrice sortira sa lingerie de son lave-linge, le corsetier doit penser à tout et mettre en œuvre une logistique complexe.

De l'innovation

Pour faire progresser leur métier, nos fabricants recherchent en permanence les matières du futur.

La maille 3D, qu’utilisent également  Chantelle et Passionata, laisse respirer la peau, tandis qu’une nouvelle génération de coques thermosensibles s’adapte à la morphologie de chaque poitrine.

Empreinte offre également des produits gainants par zone, sans aucune couture. Ils sont confectionnés dans une maille confortable et performante. Le modèle Diva, sorti en 2011, parvient quant à lui à mouler la guipure en grande profondeur ; ce qui est en soi un exploit !

Sur mesure

Quel que soit le type de production, il faut perfectionner le "fitting" pour chacune des tailles et elles sont infiniment nombreuses ! Mais l’objectif n’a jamais changé : comme en haute couture, il s’agit de satisfaire chaque femme, dans le respect de ses différences et de son unicité. L’esprit est identique : l’amour du travail bien fait, sur mesure. Seuls les moyens ont changé ! 

Séduire

Et puis, il faut séduire ! Séduire la cliente française comme la cliente étrangère en s’adaptant à ses demandes et à ses goûts, du plus basique et confortable au plus "glamour - couture" qui s’accordera à l’air du temps. Il faut aussi séduire par une gamme de prix très étudiés et des lignes moins onéreuses, accessibles aux plus jeunes, à l’instar de Passionata et de Lise Charmel avec ses lignes Antinéa et Antigel.

Comme le font Empreinte, Maison Lejaby, Chantelle ou Lise Charmel avec Eprise, il faut séduire par une offre très ciblée et penser aux formes généreuses qui nécessitent des bonnets G, voire H... Séduire par un vaste choix de coloris, séduire par une qualité irréprochable, par les services et les conseils qui seront offerts à la clientèle... Séduire, enfin, par le rêve que l’on saura communiquer.

Faire naître le désir

Des célèbres leçons de séduction d’Aubade, en passant par le glamour de Stéphanie Seymour posant pour Chantelle devant l’objectif de Peter Lindbergh, la communication a, elle aussi, beaucoup évolué. Ce faire-savoir est aujourd’hui le nécessaire corolaire du savoir-faire de la Lingerie Française. Car c’est de là que naît le désir…

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